Symbole

Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit, un son voire un être vivant, ou une marque particulière qui représente quelque chose d’autre par association, ressemblance ou convention.

Un symbole peut être un objet, une image, une forme reconnaissable éventuellement associée à un champ chromatique, un mot, un son, toute une marque qui représente quelque chose d’autre par association, ressemblance ou convention. Cela peut être une personne, une « figure symbolique » de quelque chose, une formule de reconnaissance d’individus appartenant à un groupe, un signal gestuel ou bien un signe dessiné ou sculpté. L’aspect culturel est prédominant.

Les sciences humaines et sociales distinguent symbole et signe. Les signes — par exemple les emblèmes — renvoient à une signification précise, conventionnelle, tandis que les symboles évoquent, laissant la possibilité d’associations mentales diverses.

En linguistique, on étudie une paire signifié et signifiant. Un signe linguistique est une forme contingente associée à un concept. Ce qu’évoque un symbole varie selon le contexte; les individus penchent plus ou moins pour un sentiment ou une interprétation selon le contexte et selon leur évolution psychologique. La psychanalyse pose que tout évènement qu’une parole peut évoquer dans la cure peut s’entendre comme un symbole relié à un affect fondamental — par exemple, un symbole paternel relie au père.

Le symbole est la base pour des « analogies pertinentes, des homologies, des associations d’idées, des connotations, des relations entre le sens premier du symbole et les sens figurés qui permettent cette extraction». Un signe peut trouver une application symbolique, quand son sens est manifestement incongru dans le contexte, ou que l’on fait un effort délibéré pour l’associer plus librement, au delà de la convention.

La sémiotique donne à signe un sens plus général qu’à symbole : un symbole peut aussi bien se comprendre comme un signe relié par des liens élastiques à des significations, qu’un signe comme un symbole dont une convention fixe la signification.

Paul Ricoeur « appelle symbole toute structure de signification où un sens direct, primaire, littéral, désigne par surcroît un autre sens indirect, secondaire, figuré, qui ne peut être appréhendé qu’à travers le premier». Les auteurs doivent convenir qu’un symbole est passible d’interprétations variables selon le contexte et la personne qui le considère. Tzvetan Todorov écrit : « un texte ou un discours devient symbolique à partir du moment où, par un travail d’interprétation, nous lui découvrons un sens indirect ». Jean Chevalier donne quelques caractéristiques qui amènent à interpréter, plutôt que comprendre :

  1. Obscurité : le symbole dépasse l’entendement intellectuel et l’intérêt esthétique. Il est « un terme apparemment saissisable dont l’insaisissable est l’autre terme ».
  2. Pluridimensionnalité. Chaque symbole condense plusieurs faces, formes, sens, interprétations. Un personnage de Amadou Hampaté Bâ s’écrie : « Ô mon frère, apprends que chaque symbole a un, deux, plusieurs sens ».
  3. Relativité. Les symboles varient selon le contexte, ils revêtent une grande diversité iconographique ou littéraire, ils sont perçus différemment selon qu’on est éveillé ou endormi, créateur ou interprète.

Dans la religion catholique, on parle de signes.

Le dessin.

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